Gros soupirs de votre ado : ça vous énerve?

A un dîner entre amis, nous évoquions, la faculté de nos adolescents à soupirer à chaque fois que nous les sollicitons pour une tâche importante à nos yeux (vider le lave-vaisselle, ranger leur chambre, ôter leur casque audio quand on cherche à entamer une discussion…).

Au fil de la conversation abordée qui nous valut haussements d’épaules et levées des yeux au ciel de la part des presque-adultes présents à cette soirée, je me fis la réflexion que, finalement, souffler constitue une super technique pour relâcher la pression et gérer son stress.

J’annonçais donc que j’allais, moi aussi, soupirer à plusieurs reprises dans la journée, à chaque fois le sac sur mes épaules deviendrait trop pesant ou qu’une situation (comme l’ouverture de la porte de la chambre de ma chère tête blonde et regard désapprobateur de l’occupant) me dérouterait quelque peu.

En effet, lorsque l’on est tendu ou stressé, la respiration est superficielle, plutôt localisée au niveau des épaules et s’accompagne quelquefois de tensions dans le haut du dos ou le thorax.

Un bon gros soupir va permettre de passer de cette respiration saccadée, à une respiration approfondie qui vous procurera immédiatement un réel relâchement de tout votre corps.

Alors, à notre tour de soupirer pour expérimenter et profiter des bienfaits d’un souffle salutaire , en l’accompagnant d’un haussement d’épaules:

Installez-vous confortablement debout ou assis, pieds au sol, épaules tombantes, bras le long du corps et fermez les yeux pour vous centrer sur vous. Inspirez le plus possible en gonflant votre ventre, votre cage thoracique et en haussant vos épaules vers le ciel ; maintenez le plus que vous pouvez et soufflez bruyamment et en « longueur », par la bouche, en redescendant les épaules.

Accueillez le bienfait dans votre corps et votre mental, en reprenant une respiration naturelle.

Vous pouvez pousser un nouveau soupir, et sur l’expiration pensez à rejeter tout ce qui vous encombre en ce moment, tout ce qui vous pèse et vous empêche de respirer librement.

Accueillez vos sensations.

Refaites-le une troisième fois, et avant d’ouvrir les yeux, savourez la détente qui s’installe en vous.

Alors, la prochaine fois que votre ado soupirera, soupirez avec lui !

Sylvie PRONOST, sophrologue.

Auteur : Sylvie Pronost

Un site pour vivre mieux : relaxations guidées, outils de sophrologie et philosophie de vie. Un site antistress :)

3 commentaires

  1. Tout ceci est valable et ressenti par la majorité de l’humanité ,mais chacun d’entre nous a l’impression d’être le seul concerné dans son petit coin.Courage et ne fuyons pas.

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